Le baryton Edwin Crossley-Mercer souffrant sera remplacé par Jóhann Kristinsson pour le concert du 15 octobre.

Cabot-Caboche

Cabot-Caboche

  • Concert en famille
  • Public
    • En famille
    • Jeune Public
    • Tout Public
  • Tarif 5€ (-27 ans) et 20€

Conte musical à partir de 8 ans

Le Cabot, c’est un chien tout simplement nommé… le Chien, dans l’histoire de Daniel Pennac. Et la Caboche, c’est Pomme, une gamine sacrément capricieuse. Pas très beau, le Chien ne sait pas séduire les humains en prenant « l’air le plus crétin possible ». Mais qu’est-ce qu’il aimerait trouver une maîtresse ! Et qu’est-ce qu’il aimerait que cette maîtresse soit Pomme ! Qui va devoir apprivoiser l’autre ? La musique de Karol Beffa, qui a déjà collaboré avec Daniel Pennac, accompagne cette histoire bouleversante qui apprend aux enfants et rappelle aux adultes que « Quand on choisit de vivre avec un chien, c’est pour la vie ».
Ce conte musicale est une création française
Co-commande : Orchestre de la Suisse Romande, Orchestre Philharmonique de Monte Carlo, Orchestre national du Capitole de Toulouse

Réserver

Concert en famille

Tarifs : 5€ (-27 ans) et 20€

Durée : 1h sans entracte

ARTISTES

Philippe Béran

Direction

Maëlle Mietton

Récitante

Karol Beffa

Musique

Daniel Pennac, Lucien Schneegans

Livret

AUTOUR DU CONCERT

Rencontre avec Karole Beffa, pianiste et compositeur

Samedi 18 mai à 15h

Librairie Ombres Blanches – 3 rue Mirepoix

Découvrez Karol Beffa, le compositeur de la musique pour le concert Cabot Caboche, à l’occasion d’un rencontre autour Bernard Hermann paru aux éditions Actes Sud.

En savoir plus

Biographies

©  Michel Blanc

Né à Genève en 1962, le chef d’orchestre Philippe Béran a suivi une double formation, scientifique et musicale. Ainsi, il est à la fois diplômé de physique théorique à l’Université de Genève et Premier prix du Conservatoire de la même ville (clarinette et direction d’orchestre) et du Conservatoire national supérieur de Musique de Paris (clarinette). Il mène aujourd’hui une carrière internationale et dirige chaque saison une centaine de concerts et de spectacles avec de prestigieuses institutions. Son répertoire, qui s’étend du XVIIIe au XXIe siècle et qui couvre dans les genres musicaux, s’enrichit de quatre cartes maîtresses : le ballet, les ciné-concerts, les concerts commentés destinés au jeune public et aux familles ainsi que la création.

Après avoir été chef d’orchestre associé à l’Opéra de Bordeaux de 1997 à 2000, Philippe Béran a créé des relations fructueuses et de longue durée avec l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Opéra national de Bordeaux, l’Orchestre national de France, l’Orchestre de Chambre de Genève, le Grand Théâtre de Genève, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, l’Orchestre philharmonique de Strasbourg, l’Opéra Royal de Suède, l’Opéra national de Finlande, l’Orchestre de la Suisse Italienne ou encore l’Orchestre national du Capitole de Toulouse avec lequel il donne des concerts depuis 2010.

Passionné de danse, il a dirigé en 2007 neuf représentations de Casse-Noisette de Tchaïkovski au Lincoln Center avec le New York City Ballet et inauguré le nouvel Opéra de Pékin en 2008 avec le Ballet national de l’Opéra de Paris et l’Orchestre symphonique du Ballet national de Chine, dans une production de Paquita d’Edouard Delvedez.

Amoureux de cinéma, Philippe Béran dirige des ciné-concerts, en particulier autour des œuvres de Charlie Chaplin dont il est spécialiste.

Désireux de transmettre sa passion de la musique aux nouvelles générations, Philippe Béran, marié et père de quatre enfants, mise sur l’enthousiasme, l’énergie et le plaisir, qu’il communique aussitôt au public. Pour amener à la musique ceux qui la connaissent peu ou pas du tout, il a développé une forme originale et vivante de concerts où le public n’est pas tenu à distance mais est souvent invité à participer. Ces concerts sont donc plus courts, ponctués de commentaires adaptés, permettant de découvrir tous les répertoires musicaux, de l’opéra aux musiques de jeux vidéo, avec simplicité et humour, dans un esprit de partage et de plaisir.

© Laurine Sisternas

Maëlle Mietton est comédienne, conteuse et metteuse en scène. Elle est diplômée de L’École nationale d’Art dramatique de Montpellier sous la direction d’Ariel Garcia Valdès, ce qui lui confère une formation artistique pluridisciplinaire et lui ouvre les horizons d’un parcours professionnel riche et diversifié, passant par le théâtre, la danse, le cirque et le chant.

Engagée en tant que comédienne dans des spectacles de théâtre jeune et tout public, des lectures, des créations radiophoniques, elle joue majoritairement des textes d’auteurs vivants ou contemporains tels que Pier Paolo Pasolini, Jean Genet, Philippe Dorin, Magali Mougel, Tiziana Lucattini, William Pellier, Jean Cagnard…

Maëlle Mietton rencontre l’univers de la musique et devient metteuse en scène, auteure et récitante, à l’Orchestre national de Montpellier, pour l’Opéra Junior et pour des concerts éducatifs, à l’Orchestre national d’Avignon Provence, à l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, et à l’Orchestre de chambre de Lausanne. Elle travaille ainsi sur les répertoires de Tchaïkovski, Johan Strauss, Moussorgski, Stravinski, Ravel, Purcell, Philip Glass, Bethooven ainsi qu’avec des compositeurs vivants pour de nouvelles créations.

Elle joue, danse et chante Miss Hampton, une « businesswoman » déjantée dans l’opérette La Belle de Cadix avec la Compagnie Opéra Eclaté et une sœur triplette de 97 ans, Blanche, dans Les Triplettes de Belleville Go Ouest ! de Sylvain Chomet.

Son champ d’expérience s’élargit par l’image, en collaborant avec des courts et moyens métrages ou encore avec des téléfilms, dont Candice Renoir (saison 4 et 9), Le Voyageur (épisodes 1 à 8), Tandem (saison 6), La Stagiaire (saison 7). Par ailleurs, elle crée et incarne le personnage d’Alice Bastide dans le feuilleton quotidien Un si grand soleil (saisons 1 à 4) diffusé sur France 2 et produit par France TV Studio.

Maëlle Mietton impulse à la création et guide le développement de la Compagnie de théâtre et de contes M is for Magic. Pour la première création jeune public de la Compagnie, elle met en scène Méchant ! d’Anne Sylvestre dans lequel elle joue Biquette. Portée par ses expériences avec le jeune public, elle met l’accent sur la transmission en développant des actions artistiques, pédagogiques et intergénérationnelles en partenariat avec les collectivités, répondant à des missions pour des structures culturelles conventionnées sur le territoire national et en régions (Auvergne Rhône Alpe, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur).

Sa vie de conteuse n’a pas d’âge, et Maëlle Mietton raconte des histoires au rythme des saisons pour qui veut les entendre. Quand vient l’été, pour célébrer l’immuable mouvement de la lune et du soleil, elle conte sur les bords de l’Ardèche pour les Contes à la lune et donne à entendre les vénérables histoires qui sommeillent au cœur de notre humanité.

© Paulina Szarleja

Compositeur, pianiste, musicologue et écrivain, Karol Beffa a été enfant acteur entre sept et douze ans dans plus d’une quinzaine de films. Il a notamment joué avec le Piccolo Teatro de Milan sous la direction de Giorgio Strehler et a interprété Mozart à huit ans dans le téléfilm de Marcel Bluwal.

Il mène par ailleurs une carrière universitaire, reçu premier à l’École Normale Supérieure, étudiant l’histoire (licence), l’anglais (maîtrise), la philosophie (Master à l’université de Cambridge) et les mathématiques. Entré au Conservatoire national supérieur de Musique de Paris en 1988, il y obtient huit premiers Prix (harmonie, contrepoint, fugue, musique du XXe siècle, orchestration, analyse, accompagnement vocal, improvisation au piano). Reçu premier à l’agrégation de musique, il enseigne à l’Université Paris IV-Sorbonne (1998-2003). En 2003, il est docteur en musicologie en soutenant une thèse sur les Etudes pour piano de Ligeti. Depuis 2004, il est Maître de conférence à l’École Normale Supérieure. Il a été élu, en 2012-2013, à la chaire annuelle de création artistique au Collège de France.

En tant que compositeur, Karol Beffa a été sélectionné par la Biennale internationale des Jeunes artistes de Turin en 2000 pour représenter la France. En 2002, il est le plus jeune compositeur français programmé au festival Présences. Compositeur en résidence de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse de 2006 à 2009, il compose notamment un Concerto pour violon créé par Renaud Capuçon. Il est l’auteur d’une trentaine de musiques de films et de quatre musiques de scène. Ses œuvres ont été distinguées de plusieurs prix, dont les Victoires de la Musique classique en 2013 et 2018.

Par ailleurs, il se produit en tant que pianiste, accompagnant des films muets et des lectures de textes, participant à des concerts dessinés et improvisant sur des thèmes proposés par le public. Au cinéma, il a joué en 2023 dans les films de fiction Crush, de Sonia Buchman et Un jour fille… de Jean-Claude Monod.

Karol Beffa a publié une vingtaine de livres, notamment Les Coulisses de la création (avec Cédric Villani, Flammarion) en 2015 et György Ligeti (Fayard) en 2016.

En 2017 : Parler, Composer, Jouer. Sept leçons sur la musique (Seuil).

En 2018 : Diabolus in opéra. Composer avec la voix (Alma) et Anagrammes à quatre mains. Une histoire vagabonde des musiciens et de leurs œuvres (avec Jacques Perry-Salkow, Actes Sud).

En 2019 : Ravel. Un imaginaire musical (avec Aleksi Cavaillez et Guillaume Métayer, Seuil-Delcourt).

En 2021 : Saint-Saëns au fil de la plume (Premières Loges).

En 2022 : L’Autre XXe Siècle musical (Buchet-Chastel) et, avec Guillaume Métayer, Le Mystérieux Boléro. Sol et Rémi avec Ravel et Le Bal au clair de lune. Sol et Rémi avec Beethoven.

En 2023 : Camille Benoit compositeur (La Rumeur libre) et, avec Guillaume Métayer, Le Mystérieux Boléro. Sol et Rémi avec Satie (Seghers), Camille Benoit critique musical (La Rumeur libre). Parmi ses derniers ouvrages figurent Bernard Herrmann (Actes Sud), publié en 2024. Ses derniers CDs monographiques parus sont Into the Dark (Aparte), Blow up, En blanc et noir, De l’autre côté du miroir (Indesens), Douze Etudes (AdVitam), Talisman (Klarthe), Media Vita et Galerie des glaces (Klarthe).

© Rita Scaglia

Daniel Pennac est né en 1944. Après des études de lettres, il enseigne de 1969 à 1995. Ses premiers romans, en Série Noire, puis à la collection Blanche chez Gallimard rencontrent un immense succès : Au Bonheur des ogres, La Fée Carabine, La Petite marchande de prose… Ses deux essais en faveur de la lecture, Comme un roman (1992) et Chagrin d’école (2007) se sont imposés comme des best-sellers.

Son œuvre comporte aussi des romans, comme Journal d’un corps (collection Blanche, 2012), un recueil de textes pour le théâtre, Le 6e Continent précédé de Ancien malade des hôpitaux de Paris (collection Blanche, 2012) et une saga autour de Benjamin Malaussène, un personnage de bouc émissaire, dont les tribulations remontent aux années 80 et ont été relancées en 2017 avec Le cas Malaussène : Ils m’ont menti (collection Blanche) puis en 2023 avec Terminus Malaussène (collection Blanche). Daniel Pennac a par ailleurs publié des souvenirs, Mon frère, hommage à son frère disparu et à la nouvelle Bartleby d’Herman Melville (collection Blanche, 2018), puis en 2020, La loi du rêveur, qui mêle rêves et réalité à sa passion pour Federico Fellini (collection Blanche).

Parallèlement à son œuvre pour les adultes, Daniel Pennac n’aura cessé d’écrire pour la jeunesse. Cabot-Caboche et L’œil du loup (Nathan, 1982, 1984), la série des Kamo (Gallimard Jeunesse, 1997-2007), Le roman d’Ernest et Célestine (Casterman, 2012), porté à l’écran par Benjamin Renner sur un scénario de l’auteur, Les mots ont des oreilles, Les mots se mangent et Les mots poilus avec des illustrations de Florence Cestac (Le Robert, 2021, 2022 et 2023). Cabot-Caboche est adapté en bande dessinée par Grégory Panaccione (Delcourt, 2021) et L’œil du Loup par Mathieu Sapin (Nathan, 2023).


Né en 2004, Lucien Schneegans a passé son enfance et son adolescence à Marseille. Il est depuis deux ans étudiant en art dramatique au Conservatoire du 17e arrondissement de la ville de Paris.

Il découvre la scène et le rapport au texte dès l’âge de huit ans. Il joue régulièrement dans des projets étudiants que ce soit sur scène ou devant la caméra. Danseur amateur, il a participé à plusieurs représentations de La Zouze, Compagnie Christophe Haleb, dernièrement en avril 2024 sur la Scène nationale d’Evry, dans le cadre du projet Entropic Now.


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