Le baryton Edwin Crossley-Mercer souffrant sera remplacé par Jóhann Kristinsson pour le concert du 15 octobre.
Grand concert symphonique !
Le Concerto pour piano n°4 de Beethoven étonne toujours par son audace et son aspect théâtral. Son mouvement lent, conversation animée entre le piano et l’orchestre, a évoqué à de nombreux commentateurs la vibrante plaidoirie d’Orphée réclamant le retour parmi les vivants de son Eurydice. Les pas que Brahms entendait derrière lui n’étaient pas ceux d’Eurydice mais de Beethoven : longtemps hanté par la figure du maître au point de ne pouvoir composer une symphonie, Brahms laisse avec la Symphonie n°4, son ultime, un testament musical bouleversant.